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LieTesRatures JeNaisse
13 octobre 2007

babayaga

9782013910224coeurcoeurcoeurcoeur Babayaga

Auteur : Taï-Marc Le Thanh
Illustrations : Rébecca Dautremer
Editeur : Gautier-Languereau
Novembre 2003
Conte à partir de 4 ans

L’Amoureux de Rébecca Dautremer paru l’année dernière chez Gautier-Languereau avait été très remarqué. Voici qu’en cette fin d’année, l’éditeur nous offre un très bel album où l’illustratrice prend toute sa mesure. Sur une adaptation originale de Taï-Marc Le Thanh, à la fois vive et drôle, Rébecca Dautremer sait apporter humour et mystère à ce conte traditionnel russe. De grandes illustrations où la couleur rouge est partout présente, où les portraits sont tour à tour terrifiants et tendres, pour une mise en page qui incite à la lecture et au partage. L’ensemble saura faire de cette lecture une extraordinaire aventure. Un bel album.

Un album au format et aux illustrations spectaculaires. L'illustratrice Rebecca Dautremer apporte une dimension de mystère et de peur par de grandes illustrations originales où le rouge est omniprésent, avec des visages tantôt effrayants, tantôt attendrissants. Ils relayent un texte où l'humour cotoîe l'angoisse. Un livre dans lequel on entre comme dans une aventure et dans lequel les plus jeunes rencontreront leurs premières frayeurs.

Présentation de l'éditeur
Babayaga n'avait qu'une seule dent. Et c'est probablement ça qui l'a rendu si méchante. Ogresse par vocation, elle n'a qu'une passion : manger, et de préférence les enfants bien dodus et bien gras. Alors, comment s'en sortir quand on est une fillette haute comme trois pommes et qu'on se retrouve coincée dans l'antre de Babayaga ?


Taï-Marc Le thanh et Rebecca Dautremer ont joué avec la légende russe de la terrible Babayaga, ogresse cruelle dont le plat favori est l'enfant dodu, pour créer un album aux tons rouges une nouvelle fois somptueux. Le texte, drôle et léger (bien que chaque mot soit pesé, on le sent), un peu moqueur, contraste avec les tableaux de Rebecca Dautremer, dans lesquels la beauté garde toujours quelque chose d'inquiétant, malgré les détails saugrenus qu'elle y ajoute parfois. Ainsi trouve-t-on sur le rebord de la baignoire dans laquelle Babayaga voudrait faire cuire sa petite nièce, Miette, un éplucheur à légumes… Et l'ogresse, toute en mystère, presque toujours cachée, apparaît bien humaine dans la dernière image grâce à quelques objets choisis (on vous laisse découvrir lesquels…).
Ce contraste entre texte et illustration est une vraie réussite : rien de pompeux ni de glaçant dans cet album qui aurait pu se prendre au sérieux. Au contraire, les mots et les images, que l'on peut si l'on veut découvrir indépendamment, s'équilibrent. Chaque fois que l'on tourne une page, que l'on passe de l'un à l'autre, on a la sensation d'ajouter ou d'ôter un poids dans les plateaux de la balance.
Je n'insiste pas davantage sur l'art de l'illustratrice, qui va trouver sinon que je dis décidément trop de bien d'elle ! Mais j'ajoute avant de finir que Babayaga est vraiment un album pour tout le monde, parents et enfants, et non un livre un peu prétexte, qu'on offrirait en sachant qu'il ne plaira, au fond, qu'aux adultes.
+Takalir+

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